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Just believe
Exhibition : 13th January - 12th March 2005
Private view : Wednesday 12th January from 6 pm onwards

Just believe (Il suffit d’y croire) is the first solo show by Martin Le Chevallier
. A selection of his works is being presented, all based on the idea of belief. We could thus believe in fulfilment in the work thanks to the CD-Rom Gageure 1.0, believe in social control with the video surveillance game Vigilance 1.0, believe in collective happiness with the interactive video Félicité, believe in the security ideal with the video Safe Society, believe in the virtues of consumption with the vocal telephone server Doro bibloc and, have trouble believing it in the interactive video Oblomov or believe in everything successively with Le Papillon (The Butterfly).

Le Papillon, his new interactive video, featuring Mathieu Amalric, describes the journey through life of a character seeking accomplishment. When this person achieves his aim, the film settles into a lasting tranquillity, a happy ending without end, nice for the character perhaps, but sooner or later boring for the viewer. To escape boredom, the viewer has the possibility of interrupting the existential choices of the character. He can thus, by plunging his hero into the chaos of fiction, vicariously savour a multitude of lives.
Le Papillon has been produced by Camera Lucida Productions, with the help of the ministère de la Culture et de la Communication (Dicream) and the Drac Ile-de-France.

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Martin Le Chevallier
offers critical and ironic representations of our époque through the means of the tools that characterise it. From video-games to telephone servers, from CD-Rom to interactive video, these representations are experiences that the viewer is invited to undergo by participating in certain apparatus, the constraints of which express contemporary ideologies. These set-ups sometimes arise from diversions (false video-games, false telephone servers, false advertising slogans, etc.) and sometimes from formal invention, notably when, through the intervention of interactivity, he reuses cinematic narration. A reflection on the position of the viewer is expressed through these experiences that he offers us. Whether he be a player, a guinea pig, a security guard, a walker or an executioner, the role that is assigned to him serves the purposes of the artist. Born in May 1968 in Fontenay aux Roses, Martin Le Chevallier lives and works in Paris.

After having worked as a graphic artist, from 1996 he started personal research concerning political and social issues. His research first resulted in posters being posted illegally, then in the CD-Rom Gaguere 1.0 (1999), a labyrinthine set-up for a discourse on business. He then made Flirt 1.0 (2000), a game of seduction made up of extracts from American film noir, and a video surveillance game, Vigilance 1.0 (2001). He received a residency grant from the Academy of France in Rome from October 2000 to September 2001 where he devoted himself to the evocation of a utopian society through the interactive film Félicité. This eulogy to idleness led to the conception of another interactive film, 0blomov (2001), in which the inertia of the character is confronted by the impatience of the viewer. He again explored this method in A minute of silence (2003), an apparatus that offers a stroll through the thoughts and perceptions of people reunited after 11th September, 2001. In 2003, he created two new critical projects : Safe Society, a video parodying the security ideology and Dial star, a telephone server that listens to our consumer impulses. In 2004 he set up the existential turnaround of Le Papillon, his new interactive video that will be at the heart of the exhibition “Just believe”.

Martin Le Chevallier has participated in numerous group exhibitions in France and abroad : "À quoi rêvent les années 90?" (Montreuil, 1998), "Le temps libre, son imaginaire, ses aménagements, ses trucs pour s’en sortir" (Deauville, 1999), "Joint venture" (siège d’ A.T.Kearney, Neuilly, 1999), "Dial 33 then 1" (Kiasma Museum, Helsinki, 2000), "Connivences" (biennale de Lyon, 2001), "Art & Economy" (Deichtorhallen, Hambourg, 2002), "Big Torino 2002" (biennale de Turin 2002), "Tutto Normale" (Villa Médicis, Rome , 2002), "Fundamentalisms of the New Order" (Charlottenborg Exhibition Building, Copenhague, 2002), "Time-warp" (galerie Maisonneuve, Paris, 2003), "Reactivate!" (State Library of Victoria, Melbourne, 2004), etc.


 

Oblomov, 2001

Vigilance 1.0, 2001& Gageure 1.0, 1999
Exihibition view at the gallery 2005
Exihibition view at the gallery 2005


Il suffit d’y croire

Exposition du 13 janvier au 12 mars 2005
Vernissage le mercredi 12 janvier à partir de 18h

Il suffit d’y croire
est la première exposition personnelle de Martin Le Chevallier. Autour de cette idée de croyance, une sélection de ses travaux nous est présentée. Nous pourrons ainsi croire à l’épanouissement dans le travail grâce au cédérom Gageure 1.0, croire au contrôle social avec le jeu de vidéo-surveillance Vigilance 1.0, croire au bonheur collectif avec la vidéo interactive Félicité, croire à l’idéal sécuritaire avec la vidéo Safe society, croire aux vertus de la consommation avec le serveur vocal téléphonique Doro bibloc. avoir du mal à y croire avec la vidéo interactive Oblomov ou croire à tout successivement avec Le Papillon.

Le Papillon, sa nouvelle vidéo interactive, interprétée par Mathieu Amalric, décrit le parcours d’un personnage en quête d’accomplissement. Lorsque celui-ci atteint son but, le film s’installe dans une durable tranquillité, une happy end sans fin, douce pour le personnage, mais tôt ou tard ennuyeuse pour celui qui la regarde. Pour échapper à l’ennui, le spectateur a alors la possibilité de perturber les choix existentiels du personnage. Il peut ainsi, en replongeant à loisir son héros dans le dérèglement de la fiction, savourer une multitude de vies par procuration.
Le Papillon a été produit par Camera Lucida Productions, avec le concours du ministère de la Culture et de la Communication (Dicream) et de la Drac Ile-de-France.

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Martin Le Chevallier propose des représentations critiques et ironiques de notre époque au moyen des outils qui la caractérisent. Du jeu vidéo au serveur téléphonique, du cédérom à la vidéo interactive, ces représentations sont autant d’expériences que le spectateur est invité à éprouver en participant à des dispositifs dont les contraintes nous racontent les idéologies contemporaines. Ces mises en situation relèvent tantôt du détournement (faux jeu-vidéo, faux serveur téléphonique, fausse bande-annonce…), tantôt de l’invention formelle, notamment lorsque, par le truchement de l’interactivité, il revisite le récit cinématographique. A travers les expériences qu’il nous propose, se manifeste une réflexion sur la position du spectateur. Qu’il soit joueur, cobaye, vigile, promeneur ou bourreau, le rôle qui lui est assigné sert de révélateur au propos de l’artiste.

Né en mai 68 à Fontenay aux Roses, Martin Le Chevallier vit et travaille à Paris. Après avoir exercé comme graphiste, il entreprend à partir de 1996 des recherches personnelles autour de questions sociales et politiques. Ces recherches débouchent sur des affiches diffusées en affichage sauvage puis sur le cédérom Gageure 1.0 (1999), une mise en forme labyrinthique du discours de l'entreprise. Il réalise ensuite Flirt 1.0 (2000), un jeu de séduction constitué d'extraits de films noirs américains, et un jeu de vidéo-surveillance, Vigilance 1.0 (2001). Il est pensionnaire de l'Académie de France à Rome d'octobre 2000 à septembre 2001 où il se consacre à l’évocation d’une société utopique, à travers un film interactif : Félicité. Cet éloge de l’oisiveté suscite la conception d’un autre film interactif, Oblomov (2001), dans lequel il confronte l’inertie du personnage à l’impatience du spectateur. Il explore ensuite à nouveau ce support avec Une minute de silence (2003), un dispositif qui propose une déambulation parmi les pensées et les perceptions de personnes réunies après le 11 septembre 2001. En 2003, il réalise deux nouveaux projets critiques : Safe society, une vidéo parodiant l’idéologie sécuritaire et Dial star, un serveur téléphonique à l’écoute de nos pulsions consuméristes. En 2004, il met en scène les revirements existentiels du Papillon, sa nouvelle vidéo interactive qui sera au cœur de l’exposition "Il suffit d’y croire".



 
Safe Society, 2003
Exihibition view at the gallery 2005


This exhibition is realized with the help of the Ministère de la culture et de la communication - Centre national des arts plastiques - aide à la première exposition, and the Mairie de Paris - Département de l’Art dans la ville

Visual materials and press-packs available on demand/Visuels et dossiers de presse sur demande: contact@galerie-maisonneuve.com

 

 

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